Le Tribunal de Première Instance de Kindia a ouvert, mardi 19 novembre 2024, le procès de cinq présumés criminels. Des accusations graves, des preuves accablantes, et une forte attente de justice alimentent une audience sous haute tension.
Le procès des cinq accusés, poursuivis notamment pour vol à main armée, association de malfaiteurs, et meurtre, s’est ouvert dans une ambiance lourde au Tribunal de Première Instance de Kindia ce mardi, 19 novembre 2024 . Parmi les prévenus, Alpha Bangoura et René Loua ont comparu à la barre, niant en bloc les faits qui leur sont reprochés rapporte votre site d’information miroirguinee.com à travers un reporter basé à Kindia.
Lors de l’audience, le substitut du procureur, Jean Pierre Tolno, a rappelé la gravité des charges pesant sur les accusés
« Ce sont des individus poursuivis pour plusieurs infractions : vol à main armée, association de malfaiteurs, détention et consommation de chanvre indien, complicité, enlèvement et séquestration. Lors des enquêtes préliminaires, ils avaient reconnu les faits avant de se rétracter partiellement devant le cabinet d’instruction. Mais à la barre, malgré leurs dénégations totales, les faits restent têtus et les preuves à notre disposition sont accablantes. Nous ferons en sorte que justice soit rendue, que les accusés répondent de leurs actes et que les victimes soient rétablies dans leurs droits », a-t-il martelé.
La partie civile, représentée par Mamadou Adama Diallo, gérant de la station Shell de Comoya, a présenté des vidéos comme preuves à charge. Revenant sur les événements de la nuit du 16 au 17 février 2023, il a témoigné
« J’ai été victime d’une attaque à main armée, au cours de laquelle le gendarme N’Faly Condé a été tué, et une somme de plus de 200 000 000 GNF a été emportée. Je suis satisfait de l’ouverture de ce procès, mais j’attends que justice soit rendue. Les coupables doivent être condamnés à la hauteur de leurs forfaitures» a déclaré Mr Diallo responsable de la Station Shell à Comoya.
Alors que le tribunal poursuit l’examen de l’affaire, l’opinion publique reste suspendue aux conclusions de cette audience. La pression est forte pour que les auteurs des crimes soient traduits en justice et que les victimes obtiennent réparation.
A suivre….
Par Mangoya Camara pour miroirguinee.com