Le Conseil Supérieur de la Diaspora Forestière a exprimé son désaccord avec le bilan humain avancé par le gouvernement, qui fait état de 56 décès L’association met en doute ce chiffre et souligne que les circonstances entourant ces pertes humaines sont plus complexes. Selon elle, les victimes sont mortes dans un contexte de violences exacerbées, avec des tirs de gaz lacrymogènes visant une foule en panique. Cette action aurait aggravé la situation, entraînant de nombreuses pertes humaines dans des conditions chaotiques.
En plus de critiquer le bilan officiel, le Conseil pointe du doigt les services de sécurité, qu’il accuse d’avoir joué un rôle déterminant dans ce tragique événement. Il dénonce une gestion brutale des manifestations et des mouvements de foule, contribuant à une escalade de la violence et des meurtres. L’association demande une réévaluation des faits et appelle à des enquêtes indépendantes pour faire toute la lumière sur cet événement, tout en exigeant l’implication des acteurs de la société civile. Le Conseil prévoit aussi d’assister les victimes.
Ci-dessous l’intégralité du communiqué
Miroirguinée