C’est vraiment inquiétant de voir 10.000 personnes admises pour ne retenir que 8000 et quelques poussières. Joint au téléphone par nos confrères d’Africaguinee.com, le Ministre du Travail et de la Fonction publique Faya François Bourouno éclaircit les zones d’ombres dans cette affaire.
“On ne recrute pas pour recruter, on recrute pour affecter un poste préalablement identifié. Cela dit, chaque ministère a exprimé son besoin. Et c’est sur la base de ce besoin que les dix mille postes ont été pourvus. Durant le concours, pour l’Enseignement Technique, il y a eu des appels à des candidatures infructueuses qui s’évaluent à plus de neuf cent postes. À l’Enseignement Supérieur, on a fait plusieurs appels d’offres pour recruter des PHD, mais le nombre au volume n’a pas été atteint. Et comme on est dans une approche de recrutement rationnel et structuré, les appels infructueux ont été réservés pour préparer de nouvelles campagnes de recrutement”, a-t-il expliqué avant de poursuivre
“On va s’organiser avec les ministères concernés pour lancer une nouvelle campagne de recrutement, notamment pour l’enseignement Technique, pour l’Enseignement Supérieur. Pour ces départements, le nombre d’admis était inférieur au quota demandé. On a été tellement rigoureux qu’on ne pouvait pas retenir quelqu’un qui avait une moyenne de cinq sur trente.
Il y avait un quota minimum, une note minimale qu’on avait aussi fixée. Donc tous ceux qui étaient en dessous de ça, même si le quota n’était pas épuisé on ne pouvait pas les prendre. On va reprendre le processus pour donner la chance à de nouvelles candidatures. Peut-être qu’à ce moment-là, on aura des compétences qu’on va pourvoir aux postes manquants”, a précisé Faya François Bourouno, ce dimanche 15 décembre 2024.
Barry 3 pour miroirguinee.com