Au-delà d’être activiste et patron de l’UCEG, Amadou Barry est Citoyen. Face aux propos jugés déplacés de l’artiste Jack Woumpack, l’activiste prend son temps pour corriger ce dernier tout en alertant l’État sur le comportement de certains.
«En tant qu’acteurs de la société civile guinéenne, il est de notre responsabilité collective de contribuer activement à la promotion de la paix et de l’harmonie au sein de notre nation. Il est crucial de rappeler que la musique et l’art, bien qu’étant des instruments puissants pour rassembler, peuvent aussi créer des divisions si nous ne veillons pas à la façon dont nous exprimons nos opinions.
Dans ce cadre, nous appelons les autorités à prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux discours incitant à la haine et à la division au sein de la population. Nous invitons également les artistes à réfléchir à l’impact de leurs paroles, notamment sur les réseaux sociaux, et à considérer l’effet que ces messages peuvent avoir sur les différentes communautés qui composent notre tissu national.
La stigmatisation ou les attaques ouvertes contre un groupe spécifique risquent de raviver les tensions et de nuire à notre quête de compréhension, de paix, d’unité et de respect mutuel.Nous encourageons vivement les artistes à utiliser leur art pour promouvoir le dialogue, la tolérance, la solidarité et la réconciliation.
Ensemble, œuvrons pour un espace où chaque voix puisse être entendue et respectée, tout en célébrant la diversité qui enrichit notre société.Merci pour votre engagement en faveur de la culture guinéenne.»Le Président de l’Union Citoyenne pour l’Émergence de la Guinée (UCEG).
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