Malgré les avertissements et les plaintes des autorités congolaises, TikTok reste insensible aux préoccupations soulevées. Cette inertie met en danger la jeunesse, compromet la sécurité nationale et affaiblit la souveraineté numérique du pays.
Si cette situation perdure, la RDC pourrait envisager des mesures similaires à celles des États-Unis, pouvant aller jusqu’à la suspension totale de l’application sur son territoire.En tant que président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), M. Bosembe a exprimé sa profonde inquiétude face à l’usage de TikTok comme « vecteur de propagande nuisible » en RDC.
Selon lui, cette plateforme non seulement encourage la délinquance, mais favorise également l’enrôlement des jeunes dans des groupes terroristes, donnant ainsi aux extrémistes un terrain pour recruter des enfants et diffuser leur idéologie destructrice. Il a qualifié cette situation de « véritable apologie du terrorisme ».Le président du CSAC a également lancé un appel à toutes les plateformes numériques, les incitant à engager un dialogue sincère et constructif avec les autorités congolaises.
« Il est crucial de mettre en place des mécanismes de contrôle des contenus, de protéger les données personnelles des citoyens congolais et de garantir un usage éthique des réseaux sociaux », a-t-il souligné.Il a conclu en réaffirmant la détermination de la RDC à défendre ses valeurs fondamentales : « La protection de la vie privée, la sécurité nationale et l’avenir de nos enfants.
Nous ne pouvons accepter que les outils numériques, censés favoriser le partage et le progrès, deviennent des armes de destruction sociale et de division ». Selon lui, la suspension de TikTok aux États-Unis doit servir d’avertissement, et la RDC agira fermement pour protéger son peuple, ses valeurs et sa souveraineté numérique.
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