Lors du procès en cours, Dr Ibrahima Kourouma, ancien ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, puis ministre de l’Aménagement de la ville, a répondu aux accusations de détournement de fonds publics et d’enrichissement illicite qui pèsent sur lui.
Il a été appelé à expliquer les dépenses de sommes colossales, dont 232 milliards 109 millions 400 mille 449 francs guinéens et 225 milliards 942 millions 780 mille 253 francs guinéens, destinées à financer divers projets éducatifs entre 2011 et 2014.En dépit de la gravité des accusations, l’ex-ministre a fermement rejeté toute implication dans un détournement de fonds.
Selon lui, les responsables des dépenses étaient les services techniques et le pool financier, et non lui-même en tant qu’ordonnateur. « Je n’ai jamais été interrogé, même au cours de l’instruction. Ce n’est pas à moi de justifier les dépenses, mais aux services techniques », a affirmé Dr Ibrahima Kourouma. Il a également souligné qu’aucune confrontation n’avait été organisée entre lui et l’inspection, malgré la mise en cause d’un document qu’il n’aurait jamais vu avant l’audience.
En conclusion, l’ex-ministre se défend en expliquant que les dépenses et les pièces justificatives ne relèvent pas de sa responsabilité directe, et il estime que les recherches ont été mal orientées. Il insiste sur le fait qu’il n’a pris connaissance de certaines pièces qu’un mois avant le procès et dénonce l’absence de confrontation préalable avec les autorités compétentes.
L’affaire continue de soulever des interrogations sur la gestion des fonds publics et la responsabilité des différents acteurs impliqués.