Le directeur préfectoral de l’agriculture et de l’élevage de Koundara, Jacques Kamano, a dressé un bilan mitigé de la campagne agricole 2024, soulignant les nombreuses difficultés rencontrées. Parmi les principaux obstacles, il évoque la météo capricieuse et les problèmes de gestion de la pluviométrie, entraînant une perturbation des cultures.
« Les pluies étaient intermittentes, parfois trop rares, parfois trop abondantes, perturbant ainsi le travail des producteurs », a-t-il expliqué.

Le riz, suivi du maïs, de l’arachide et du fonio, a été parmi les cultures ayant enregistré les meilleurs rendements, malgré des conditions climatiques difficiles.
L’absence d’infrastructures adaptées pour gérer l’eau a également aggravé la situation.Jacques Kamano a par ailleurs mis en lumière les tensions entre agriculteurs et éleveurs, exacerbées par des animaux relâchés avant la date prévue. Bien que des commissions internes existent pour résoudre ces conflits, des plaintes demeurent.
Les agriculteurs ont également souffert du retard dans la distribution des intrants agricoles, retardant ainsi le début des travaux de culture.Face à ces défis, le DPAE a salué les efforts de collaboration entre son service, les autorités locales, les ONG et les partenaires techniques, tout en appelant à un soutien accru pour la campagne 2025, notamment pour l’aménagement des plaines et des infrastructures rurales.
En conclusion, bien que des progrès aient été réalisés, le directeur reste optimiste quant à la saison prochaine, espérant une meilleure préparation pour surmonter les contraintes rencontrées cette année.
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