la commune rurale de Sangarédi a enregistré 547 naissances directes, dont 204 garçons et 343 filles, ainsi que 37 jugements supplétifs d’actes de naissance (14 masculins et 23 féminins).
Les décès s’élèvent à 27, dont 16 masculins et 11 féminins, tandis que 84 mariages ont été célébrés. Mohamed Alkaly Touré, l’officier de l’État civil, évoque une réduction significative des enregistrements en 2024 et souligne l’importance de la déclaration des naissances dans les six mois pour éviter des démarches judiciaires coûteuses.

Pour améliorer le service, une campagne de sensibilisation est prévue dans les districts, secteurs et villages environnants, malgré un manque de personnel.
Touré insiste sur la nécessité de comprendre que les déclarations reçues dans les centres de santé ne sont pas des extraits de naissance officiels, et que des démarches supplémentaires sont nécessaires pour obtenir un acte valable.
Le service fait face à des difficultés logistiques, notamment un manque d’équipements informatiques. Touré a sollicité un soutien de l’autorité communale et des ONG pour renforcer les infrastructures.
Il appelle également la population à respecter les délais de déclaration des actes civils pour éviter des complications juridiques. L’officier de l’État civil appelle à une prise de conscience collective sur l’importance de l’enregistrement des actes de naissance, afin d’assurer une citoyenneté officielle et un accès aux droits fondamentaux.
Barry 3 pour Miroirguinee.com