Le gouvernement guinéen prépare un projet de loi pour encadrer les élections référendaires, dont les détails seront bientôt dévoilés, selon le porte parole du gouvernement qui était en face de plusieurs médias ce 29 janvier à Conakry.
Cependant, organiser plusieurs scrutins en 2025 s’annonce difficile en raison de contraintes logistiques et constitutionnelles.
Si les élections référendaires ont lieu en mai, les élections présidentielles ne pourront suivre immédiatement. L’adoption du code électoral nécessitera environ trois semaines, repoussant les scrutins à juin.
Les mois de juillet, août et septembre étant peu propices aux élections, les prochaines consultations pourraient être reportées à septembre ou octobre. Ainsi, seulement deux élections majeures pourraient se tenir en 2025, les autres étant probablement reportées à 2026, sauf si un regroupement des scrutins est décidé.
Le ministre Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement, a souligné l’importance de l’enrôlement des citoyens via le RAVEC pour établir les listes électorales.
Une campagne de sensibilisation est lancée pour encourager la participation et réduire les tensions futures.
La future constitution guinéenne jouera un rôle clé en définissant les institutions électorales et les lois organiques nécessaires. Toute loi adoptée avant la constitution risquerait de devenir caduque, nécessitant un cadre juridique solide post-adoption.
À retenir que l’an 2025 sera une année chargée pour la Guinée, avec des élections majeures à organiser dans un contexte complexe. La réussite de ce processus dépendra d’un calendrier réaliste, d’un cadre juridique robuste et d’une mobilisation citoyenne, essentiels pour des élections transparentes et apaisées.
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