À l’occasion de la célébration de la fête de Pâques, les autorités de la transition ont réitéré leur appel à la participation citoyenne au recensement national. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Bogola Haba, a saisi l’opportunité de cette fête chrétienne pour sensibiliser les fidèles sur l’importance de se faire enregistrer, en soulignant la portée à la fois civique et spirituelle de l’acte.
Présent ce dimanche 20 avril à l’église protestante évangélique de Coléah, le ministre s’est exprimé devant les fidèles, rappelant que le recensement est une étape cruciale pour le développement national et l’accès aux droits fondamentaux.
> « Se faire recenser pour être compté parmi les habitants de notre nation est non seulement un décret du chef de l’État, mais aussi une prescription divine. Il s’agit de planifier le développement et de bénéficier de nos droits civiques en accomplissant nos devoirs citoyens », a déclaré Bogola Haba.
Pour appuyer ses propos, le ministre a évoqué un épisode biblique lié à la naissance de Jésus-Christ. Selon lui, le recensement décrété à l’époque par César Auguste n’était pas qu’un simple acte administratif, mais un geste inspiré.
> « Un fait important se produisit lorsque César Auguste ordonna un recensement de toute la terre. Joseph et sa fiancée Marie, alors enceinte, quittèrent Nazareth pour Bethléem, parcourant 150 km à pied. Ce voyage n’avait qu’un objectif : se faire enregistrer dans la ville de leurs ancêtres, conformément à l’ordre établi. »
Et de s’interroger :
« Ce recensement relevait-il de la vanité humaine ou bien d’une instruction divine destinée à inscrire dans l’histoire l’incarnation de Dieu parmi les hommes ? »
À travers cette intervention, le ministre a voulu faire comprendre que le recensement va au-delà d’un simple exercice administratif. C’est un acte de responsabilité et de foi, qui inscrit chaque citoyen dans la construction collective de la nation.
Miroir Guinée