Une attaque armée survenue le mercredi 21 mai 2025 devant le musée juif de Washington a coûté la vie à deux membres du personnel de l’ambassade israélienne aux États-Unis. Le drame, qualifié d’acte terroriste par les autorités, suscite une vague de condamnations internationales.
Il était environ 21h lorsqu’un homme armé a ouvert le feu sur un groupe de quatre personnes tout juste sorties d’une réunion diplomatique organisée par le musée. Parmi les victimes, un jeune couple de diplomates israéliens, récemment engagés à l’ambassade, a été tué sur le coup.
Selon des témoins, une dizaine à une quinzaine de coups de feu ont été tirés. Le suspect, visiblement en état de choc, a pénétré dans l’enceinte du musée juste après la fusillade. « Il a couru à l’intérieur, les agents de sécurité l’ont laissé passer pensant qu’il était une victime », rapporte un témoin. Dix minutes plus tard, l’homme s’est désigné comme l’auteur de l’attaque. Il a sorti un keffieh de son sac en déclarant : « J’ai fait ça pour Gaza. »
Le suspect, âgé de 30 ans et originaire de Chicago, était jusqu’alors inconnu des services de police. Le FBI a immédiatement été saisi de l’enquête en raison des soupçons d’acte terroriste et de crime de haine. Le président Joe Biden et plusieurs responsables américains ont fermement condamné l’attaque.
L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis a exprimé son émotion, révélant que les victimes formaient un couple sur le point de se fiancer. « Nous resterons debout, unis contre ceux qui pensent obtenir des gains politiques à travers des meurtres. »
À l’international, les réactions n’ont pas tardé : de Londres à Rome, en passant par Paris et Berlin, les capitales occidentales ont exprimé leur solidarité avec Israël et condamné avec vigueur cette attaque sanglante.
Alors que le conflit à Gaza continue d’enflammer les tensions, cet acte renforce les inquiétudes sur la propagation de la haine et du terrorisme sur le sol américain. Les autorités appellent à l’unité et à la vigilance, alors que l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur les motivations du tireur.
Barry 3, pour Miroir Guinée