Conakry, 23 mai 2025 — La République de Guinée vient d’inscrire une page historique dans son parcours au sein du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). À l’issue de la 42ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres de l’organisation, tenue à Conakry les 22 et 23 mai 2025, la Guinée a été désignée, pour la toute première fois, à la présidence du Conseil des ministres du CAMES.
C’est le ministre guinéen de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Alpha Bacar Barry, qui prend les rênes de cette instance stratégique, succédant à la ministre congolaise, Pr Delphine Édith Emmanuel née Adouki.
Cette désignation est perçue comme une reconnaissance continentale des réformes profondes entreprises par la Guinée dans le secteur de l’enseignement supérieur, sous l’impulsion du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Engagé dans une dynamique de transformation et de refondation du système éducatif, le Chef de l’État a placé le capital humain au centre des priorités nationales, avec un accent particulier sur la gouvernance universitaire, la valorisation de la recherche et l’intégration des technologies dans l’apprentissage.
En accueillant cette 42ᵉ session à Conakry, la Guinée a affiché sa volonté de jouer un rôle moteur dans la construction d’un espace africain harmonisé de l’enseignement supérieur. Ce cadre continental, promu par le CAMES, repose sur les principes d’excellence académique, de mobilité intellectuelle et de mutualisation des savoirs.
Dans son discours d’investiture, le nouveau président du Conseil des ministres du CAMES, Alpha Bacar Barry, a exprimé sa volonté de renforcer la coopération Sud-Sud, de promouvoir la digitalisation des pratiques pédagogiques et de favoriser une mise en commun des ressources humaines entre les États membres. Des ambitions qui s’inscrivent dans une vision panafricaine du développement scientifique et éducatif.
La présidence guinéenne du CAMES intervient dans un contexte où les systèmes d’enseignement supérieur africains doivent faire face à des défis multiples : adaptation aux mutations technologiques, amélioration du financement, et réponse aux attentes croissantes d’une jeunesse avide de formation de qualité.
En accédant à cette présidence, la Guinée affirme son engagement à œuvrer pour un enseignement supérieur africain plus performant, plus intégré et résolument tourné vers l’innovation, l’excellence et l’autonomie scientifique.
Barry 3, pour Miroir Guinée