• Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Régions
  • Afrique
  • Annonces & Publireportages
  • Monde
  • Dossiers D’enquêtes
  • Les Gros mots du Citoyen
dimanche, juin 8, 2025
  • Login
MIROIRGUINEE.COM
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Régions
  • Afrique
  • Annonces & Publireportages
  • Monde
  • Dossiers D’enquêtes
  • Les Gros mots du Citoyen
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Régions
  • Afrique
  • Annonces & Publireportages
  • Monde
  • Dossiers D’enquêtes
  • Les Gros mots du Citoyen
No Result
View All Result
MIROIRGUINEE.COM
No Result
View All Result

Crise sécuritaire : l’État recule face aux jihadistes à Boulkessi

by Barry 3
juin 7, 2025
in Actualités, Régions
0

 

Bamako, le 7 juin 2025 –

À lire aussi

Bantignel célèbre la Tabaski dans la ferveur religieuse et la cohésion sociale

Tabaski 2025 : Les prix du bétail flambent à Conakry, vendeurs et clients divisés

Le camp militaire de Boulkessi, l’un des bastions stratégiques de l’armée malienne dans la région de Mopti, a été entièrement abandonné par les forces armées maliennes dans la journée du vendredi 6 juin, au terme d’une série d’attaques jihadistes particulièrement violentes. Ce retrait, confirmé par des sources militaires et des responsables locaux, met en lumière l’extrême vulnérabilité des positions maliennes dans le centre du pays, théâtre d’une intensification alarmante des violences ces dernières semaines.

 

Selon un élu local joint par l’Agence France-Presse (AFP), les derniers soldats encore présents sur le site ont quitté les lieux après l’assaut meurtrier perpétré dans la nuit du jeudi 5 juin. Plusieurs militaires auraient perdu la vie au cours de cette offensive, bien que le bilan précis reste à établir. Quelques jours auparavant, le dimanche 1er juin, une première attaque avait déjà causé la mort d’au moins 30 soldats maliens, selon des sources sécuritaires et locales. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué cette opération.

 

Le retrait de Boulkessi, situé à proximité immédiate de la frontière burkinabè, intervient dans un climat régional de plus en plus instable. Autrefois zone relativement pacifiée, cette portion du centre malien est aujourd’hui l’un des épicentres de la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis plus d’une décennie. Pour de nombreux analystes, l’abandon de ce camp représente un revers militaire de taille, mais aussi un symbole fort de la fragilité de l’appareil sécuritaire malien.

 

Le camp de Boulkessi n’en est pas à sa première attaque. En septembre 2019, il avait déjà été le théâtre d’un assaut jihadiste qui avait coûté la vie à des dizaines de soldats maliens. Cet épisode tragique avait suscité une vive émotion au sein de l’opinion publique et révélé les failles structurelles des dispositifs de défense dans cette zone stratégique.

 

Ce nouveau retrait s’ajoute à une série de déconvenues pour les forces armées nationales, confrontées à une menace terroriste de plus en plus audacieuse et bien organisée. Il intervient également dans un contexte où le soutien logistique et aérien étranger, notamment celui de la force Barkhane et de la MINUSMA, s’est considérablement réduit, accentuant l’isolement des troupes maliennes.

 

Alors que les autorités de transition s’efforcent de rassurer la population et de maintenir le moral des troupes, ce départ de Boulkessi interroge sur la capacité de l’État à contrôler l’intégralité de son territoire et à enrayer la progression des groupes armés dans le centre et le nord du pays.

 

Barry Mamadou Lamarana III

Journaliste – Miroirguinee.com

Partager :

  • Partager
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Telegram
  • Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre) WhatsApp

J’aime ça :

J’aime chargement…
Previous Post

Bantignel célèbre la Tabaski dans la ferveur religieuse et la cohésion sociale

Barry 3

Barry 3

Miroirguinée.com est un site d'information généraliste qui diffuse l'actualité guinéenne, africaine et mondiale.

À lire aussi

Bantignel célèbre la Tabaski dans la ferveur religieuse et la cohésion sociale

by Barry 3
juin 7, 2025
0

    La commune rurale de Bantignel, dans la préfecture...

Tabaski 2025 : Les prix du bétail flambent à Conakry, vendeurs et clients divisés

by Barry 3
juin 5, 2025
0

    Conakry, 5 juin 2025 — À quelques semaines...

Load More

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Menu

  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Régions
  • Afrique
  • Annonces & Publireportages
  • Monde
  • Dossiers D’enquêtes
  • Les Gros mots du Citoyen

Archives

Miroir Guinée

Copyright © 2023 Groupe Miroirguinée. Miroir TV, miroirguinee.com

Miroir Guinée

  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Régions
  • Afrique
  • Annonces & Publireportages
  • Monde
  • Dossiers D’enquêtes
  • Les Gros mots du Citoyen

Suivez-nous

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Régions
  • Afrique
  • Annonces & Publireportages
  • Monde
  • Dossiers D’enquêtes
  • Les Gros mots du Citoyen

Copyright © 2023 Groupe Miroirguinée. Miroir TV, miroirguinee.com

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Crise à la Maison Guinéenne de l'Entrepreneur (MGE) : les employés crient à l’injustice et réclament leurs salairesCrise à la Maison Guinéenne de l'Entrepreneur (MGE) : les employés crient à l’injustice et réclament leurs salairesjuin 3, 2025Barry 3
Alerte info : un homme perd la vie dans un accident, le chauffeur en fuiteAlerte info : un homme perd la vie dans un accident, le chauffeur en fuitejuin 3, 2025Barry 3
Crise sécuritaire : l’État recule face aux jihadistes à BoulkessiCrise sécuritaire : l’État recule face aux jihadistes à Boulkessijuin 7, 2025Barry 3
%d