CONAKRY – La création de la Direction Générale des Élections (DGE), à travers un décret présidentiel, continue de susciter des réactions au sein de la société civile guinéenne. L’Union Citoyenne pour l’Émergence de la Guinée (UCEG), par la voix de son président Amadou Barry, salue cette décision qu’elle qualifie de pas important vers une réforme du système électoral.
« Nous saluons cette décision, car elle marque une nouvelle dynamique dans la gestion des processus électoraux en Guinée », a déclaré M. Barry, estimant que la mise en place de cette direction représente une nouveauté à condition qu’elle soit accompagnée d’un changement profond dans les pratiques.
Le président de l’UCEG rappelle que l’ancienne structure en charge des élections, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a été longtemps contestée. « Elle n’a jamais fait l’unanimité. À chaque élection, des contestations sont survenues, ce qui a fragilisé la crédibilité des scrutins », a-t-il souligné.
Dans cette optique, l’UCEG invite à restaurer la confiance entre les acteurs politiques et les autorités. Selon Amadou Barry, la réussite de cette nouvelle direction dépendra de sa capacité à impliquer toutes les parties prenantes : partis politiques, société civile, et institutions républicaines.
« Tout découle de la confiance. Il faut que la DGE travaille dans la transparence et en concertation avec les acteurs politiques et sociaux. Nous recommandons également aux autorités de la transition d’instaurer un cadre de dialogue permanent, qui permettra de rapprocher les positions et de garantir des élections apaisées », a-t-il proposé.
Pour l’UCEG, l’enjeu principal reste l’apaisement du climat politique et la consolidation de la démocratie en Guinée. L’organisation citoyenne appelle ainsi tous les acteurs à jouer pleinement leur rôle pour que la DGE puisse remplir sa mission dans l’intérêt de la Nation.
Barry 3, pour Miroirguinee.com