La crise qui suit les élections au Mozambique soulève des interrogations profondes pour tout Africain désireux de voir une démocratie prospère, sans violence. Alors que le pays peinait déjà à atteindre un développement durable, il se trouve aujourd’hui confronté à des violences et à la destruction massive des biens publics.
Miroirguinee.com, reprenant les informations du site Le360 Afrique, met en lumière un autre aspect préoccupant de la situation : l’évasion de nombreux prisonniers.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par cette situation », a déclaré le chef de la police. Bien que des irrégularités aient été soulevées par de nombreux observateurs concernant les élections du 9 octobre, le Conseil constitutionnel a confirmé, ce lundi, que le candidat du Frelimo, le parti au pouvoir depuis l’indépendance en 1975, avait remporté l’élection présidentielle avec 65,17% des voix.
L’opposition, dirigée par Venancio Mondlane, un ancien commentateur télé devenu un leader clandestin à l’étranger, réclame une « justice électorale » et appelle à manifester contre ce qu’elle considère comme une « élection volée ».
Cette situation a plongé la capitale dans une instabilité totale.Durant cette période de crise, 1534 prisonniers se sont échappés et ont rejoint les manifestants. Grâce à l’appui de l’armée, 150 fugitifs ont été capturés, mais malheureusement, 33 ont perdu la vie.
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