Conakry, 12 juin 2025 — Le coup d’envoi officiel des épreuves d’entrée en 7ème année a été donné ce jeudi matin au centre Gbessia Port 1, dans la commune de Matoto. Cette cérémonie solennelle a réuni les autorités éducatives et administratives locales, notamment le président de la délégation spéciale de Gbessia, Mory Diakité, et le Directeur Communal de l’Éducation (DCE) de Matoto, Sékou Kaba.
La commune de Matoto présente cette année 30 522 candidats à l’examen d’entrée en 7ème année, dont 16 032 filles, répartis dans 62 centres, y compris trois établissements franco-arabes. Au centre de Gbessia Port 1, pas moins de 500 élèves étaient réunis ce matin dès 7h45 pour la traditionnelle montée des couleurs, avant de rejoindre leurs salles respectives.
Prenant la parole face aux élèves et aux surveillants, Mory Diakité a invité les uns et les autres à l’apaisement et à la responsabilité.
« Je leur ai dit d’être sereins, de ne pas se mettre sous l’effet de la peur. Parce que quand ils ont le moral, ils peuvent bien affronter les différents sujets », a-t-il déclaré. Il a également prodigué des conseils aux surveillants : « Je me suis adressé aux surveillants en les invitant à ne pas mettre trop de pression sur les enfants, afin d’éviter qu’ils soient sous l’effet de la peur. Mais ils devaient observer plus de vigilance, pour éviter la fraude et surtout l’indiscipline dans la salle. »
Le Directeur Communal de l’Éducation de Matoto, Sékou Kaba, a quant à lui transmis un message du ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Éducation nationale, à l’attention des candidats comme des surveillants.
Aux élèves, il a tenu à rappeler le caractère objectif de l’évaluation :
« Chacun de nous a fait un parcours exceptionnel durant l’année scolaire 2024-2025. Cette évaluation est une simple manière de savoir qui a étudié pendant l’année. Ceux qui ont étudié, ce sont ceux qui seront proclamés admis. Si tu n’as rien fait, vraiment, tu redoubles la classe. »
S’adressant aux surveillants, il a insisté sur l’importance de la neutralité et de la rigueur dans la conduite des épreuves.
« Soyez neutres, rigoureux et sérieux. N’empêchez pas les enfants d’écrire ce qu’ils ont dans la tête, mais empêchez qu’ils écrivent ce qui vient d’ailleurs. Nous voulons un système éducatif qualifié. Et cette qualification dépend de la qualité d’organisation de nos examens nationaux », a-t-il souligné.
Ainsi, les autorités ont posé les jalons d’un examen national placé sous le signe de la transparence, de l’équité et de l’intégrité. Les prochains jours seront déterminants pour des milliers de jeunes candidats, dont l’avenir scolaire se joue dans les salles d’examen de tout le pays.
Barry 3, pour Miroir Guinée