Après une longue période de restriction, les partis politiques guinéens peuvent enfin reprendre leurs activités. L’annonce officielle a été faite par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Général à la retraite Ibrahima Kalil Condé, lors d’une déclaration solennelle sur les antennes de la RTG.
Un acte officiel attendu
Dans son discours, le ministre a tenu à rassurer les acteurs politiques en situation régulière quant à la reprise des activités politiques, en conformité avec les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Cette mesure s’inscrit dans la lignée de l’engagement du Président de la République, Chef de l’État, exprimé lors de son adresse à la Nation du 31 décembre 2024.
« Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation tient à rassurer les acteurs politiques en situation régulière que les activités politiques sont désormais autorisées, conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière et dans le cadre de l’orientation du Président de la République, Chef de l’État, lors de son adresse à la Nation du 31 décembre 2024 », a-t-il déclaré.
Une bouffée d’oxygène pour les partis politiques
Depuis l’avènement du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) au pouvoir, les activités politiques étaient mises en veilleuse, contraignant les partis à un silence forcé. Cette annonce vient donc comme un soulagement pour les formations politiques qui étaient jusque-là cantonnées dans leurs sièges.
Désormais, la scène politique guinéenne peut retrouver un nouveau souffle, ouvrant ainsi la voie à un débat démocratique plus inclusif. Les partis politiques pourront organiser des réunions, mobiliser leurs militants et participer activement à la vie politique nationale, dans le respect des lois et règlements en vigueur.
Une nouvelle étape pour la transition
Cette décision marque une étape importante dans le processus de transition en Guinée. Elle témoigne de la volonté des autorités de normaliser la situation politique et de créer un climat propice à un dialogue inclusif.
Toutefois, il reste à voir comment cette mesure sera appliquée sur le terrain et quelles seront les modalités encadrant cette reprise des activités politiques. L’opinion publique et les observateurs attendent désormais les réactions des principaux partis et les ajustements éventuels que le gouvernement pourrait apporter pour garantir un environnement politique apaisé.
En attendant, cette décision est perçue comme un pas en avant vers une transition plus ouverte et participative, donnant ainsi aux acteurs politiques l’espace nécessaire pour s’exprimer et contribuer au débat national.
Barry 3 pour miroirguinee.com