Le gouvernement ne peut pas museler la presse. Stipule le Ministre du Travail et de la Fonction publique
En séjour dans la région forestière, le Ministre du Travail et de la Fonction publique a animé une conférence de presse ce 25 octobre 2024 à N’Zérékoré. À cette occasion, Faya François Bourouno a rassuré les journalistes sur la prise en compte de leurs conditions de travail lors des prochaines prises de décision du gouvernement.
« Nous allons bientôt engager la convention collective des médias. Il faut que les patrons des médias arrêtent des traitements précaires vers les personnels. Nous voulons dans la convention collective fixer un salaire minimum. Ça c’est à votre avantage à ce que je sache. Donc, vous devrez accompagner le gouvernement dans sa vision actuelle. Personne ne va vous empêcher d’exercer votre métier si vous restez dans la déontologie. Ça c’est valable dans tous les pays du monde. Aux États-Unis, le plus grand modèle démocratique dans le monde. Les journalistes ne sont pas permis de dire tout ce qu’ils veulent. Illya des cahiers de charge, il ya les médias qui sanctionnent leurs journalistes quand ils s’éloignent de la ligne de conduite. Comme je l’ai dit, la convention collective du secteur des médias est une priorité. D’ici quelques mois nous allons la faire signer par les patrons des médias. Vous ne méritez parfois pas les traitements que vous avez. Vous travaillez nuit et jour. On doit vous traiter comme un travailleur normal », a-t-il rappelé avant de poursuivre en ces termes :
Pour lui,la presse est un partenaire privilégié de l’État.
« Le gouvernement ne peut pas museler la presse. Vous êtes nos partenaires, nous voulons travailler ensemble. Ce qu’on vous demande, c’est de rester professionnel. C’est bien pour vous, c’est bien pour la nation. Parce qu’ un journaliste, c’est comme un militaire.On souhaite qu’un militaire se comporte bien avec son arme. Parce que l’arme qu’il a, c’est un danger. La moindre erreur peut faire des dégâts. La voix du journaliste, le micro que vous avez, ça peut créer de l’instabilité. Ça peut déséquilibrer la nation. Ça peut vous affecter. Ce qu’on souhaite, c’est que le professionnalisme puisse caractériser votre travail quotidien. » a-t-il déclaré.
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