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L’instrumentalisation ethnique en Guinée : une approche qui mérite toute notre attention( Bachir Diallo)

by Barry 3
avril 21, 2025
in Actualités, Les Gros mots du Citoyen, Politique
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Notre pays, la Guinée, ne peut plus ignorer une réalité qui nous ronge lentement mais sûrement : l’ethnie est devenue, pour certains politiciens en manque de repères, un outil de manipulation.

 

Depuis 2010, nous avons assisté à une exacerbation inquiétante des discours communautaires dans l’arène politique. Au lieu de proposer des idées concrètes pour améliorer la vie des Guinéens, certains acteurs politiques ont préféré jouer sur l’appartenance ethnique pour séduire l’électorat. Une stratégie qui peut rapporter politiquement à court terme, mais qui, en réalité, détruit le tissu social et freine durablement le développement du pays.

 

On pourrait dire que cette méthode a toujours existé chez nous. Peut-être. Mais il faut admettre qu’elle a pris, ces dernières années, une ampleur sans précédent. Ce que je nomme la “stratégie de dernier recours” s’est installée dans nos discours, nos mentalités, et même dans nos foyers.

 

 

En effet, Tout commence par les mots. Et les mots de nos leaders politiques sont parfois lourds de conséquences. Sous le régime d’Alpha Condé, nous avons entendu des propos qui n’auraient jamais dû être tenus dans une République. Des déclarations qui distribuaient les postes en fonction de l’ethnie, des campagnes électorales où l’on faisait croire qu’un vote pour l’adversaire était un vote contre sa propre communauté.

Ce genre de discours est irresponsable. Il sape les fondements de la nation et sème la division là où il devrait y avoir unité.

Et ce n’est pas tout.

 

Quand on commence à transmettre ces idées aux enfants, on atteint le point de non-retour. Un enfant ne naît pas avec la haine ou la méfiance. C’est l’éducation, c’est la société qui l’oriente.

Moi-même, j’ai grandi dans un quartier cosmopolite. J’ai vu des enfants méfiants les uns envers les autres, non pas par expérience, mais par héritage des discours de leurs parents, eux-mêmes influencés par la politique. J’ai même vu des lieux de prière se diviser selon les communautés.

Oui, même devant Dieu, certains préféraient prier entre “leurs”. Triste réalité.

 

Et les jeunes dans tout ça ?

 

Ils devraient incarner l’espoir, l’ouverture et le changement. Mais beaucoup reproduisent le même schéma. Pourquoi ? Parce qu’on leur fait croire que leur avenir dépend plus de leur origine que de leur compétence. On leur apprend à penser en termes d’ethnie avant même de penser en tant que citoyens.

 

Il est donc légitime de se poser cette question :

 

L’instrumentalisation ethnique n’est-elle pas l’un des plus grands obstacles au développement de la Guinée ?

 

Pendant qu’on se divise, on ne construit rien.

Pendant qu’on se regarde en chiens de faïence, les vrais problèmes persistent : chômage, hôpitaux délabrés, écoles en ruine, routes impraticables.

 

Il faut un réveil collectif. Un sursaut national, surtout chez les jeunes. Il est temps d’en finir avec cette vision de la politique comme une guerre des communautés. Il faut changer de cap, amener les débats vers les programmes, les idées, les visions pour l’avenir.

Ce qui doit nous unir, ce n’est pas d’où l’on vient, mais où l’on veut aller ensemble.

 

Même sur les réseaux sociaux, cet espace qu’on espérait libre et ouvert, la logique ethnique fait des ravages. En Guinée, il suffit de poster une opinion pour qu’on scrute ton nom de famille. Pour qu’on dise : “Ah, il est de tel groupe, donc il pense comme ci ou comme ça.”

Ce réflexe est dangereux. Il empêche une génération entière de débattre librement, de s’écouter, de se comprendre. Et sans dialogue sincère, aucun progrès durable n’est possible.

 

En fin, Il est temps de changer notre regard.

De refuser les manipulations. De rejeter les discours de haine. Et de croire en une Guinée unie. Une Guinée où chaque citoyen, de Conakry à Labé, de Kankan à Nzérékoré, peut rêver, travailler, réussir sans être jugé sur son ethnie.

Ce pays est le nôtre.

Si nous voulons qu’il avance, c’est ensemble que nous devons le construire.

Ce n’est pas l’ethnie qui fait une nation, c’est la vision, le respect mutuel et la volonté commune de bâtir un avenir meilleur.

C’est ce que prônent l’UPAG Les Patriotes et son président Cheick Oumar TRAORÉ.

 

Mamadou Bassirou Diallo Chargé de  communication de l’Organe Provisoire de Direction UPAG Les Patriotes

Email : bachirdiallo60@gmail.com

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