À Dahra Djolof, une ville située dans la région de Louga, au nord-ouest du Sénégal, Mamour Sow, un menuisier métallique déjà condamné à plusieurs reprises pour divers délits, s’est encore illustré dans une affaire de vol. Cette fois, c’est une mosquée qui a été ciblée.
Après avoir soigneusement planifié son coup, il a profité de la nuit pour s’introduire dans le lieu de culte en passant par les grilles d’aération, les portes et fenêtres étant solidement fermées. Une fois à l’intérieur, son objectif était clair : il s’est directement emparé de la radio utilisée pour l’appel à la prière avant de disparaître dans la nuit.
Au petit matin, c’est le muezzin, venu pour l’adhan de l’aube, qui a découvert le vol et donné l’alerte. Les responsables de la mosquée, consternés par cet acte, ont immédiatement organisé une battue pour retrouver l’auteur du forfait. Les recherches ont rapidement porté leurs fruits : plusieurs témoins affirmaient avoir aperçu Mamour Sow avec une radio en sa possession.
Une arrestation rapide et des aveux spontanés
Rattrapé alors qu’il était en compagnie de ses amis, Mamour Sow a été conduit sous bonne escorte à la gendarmerie. Face aux enquêteurs, il n’a pas cherché à nier les faits et a avoué son forfait, précisant même qu’il n’avait pas agi seul. Il a également révélé avoir revendu la radio pour la modique somme de 500 FCFA à un inconnu.
Toutefois, lorsqu’il a comparu devant le tribunal de grande instance mercredi dernier, son discours a radicalement changé. Cette fois-ci, il a nié en bloc, clamant son innocence devant le procureur :
> « Ce n’est pas moi ! Les responsables de la mosquée se sont trompés de personne. Cette nuit-là, je n’ai pas quitté ma maison car j’avais des douleurs à la rate. Oui, j’ai déjà été condamné pour vol, mais cette fois-ci, je suis innocent. »
Mais son plaidoyer n’a pas convaincu la justice. Connu pour ses antécédents et confronté à des éléments accablants, Mamour Sow a été condamné à un mois de prison ferme.
Malgré ses multiples séjours derrière les barreaux, le menuisier métallique semble toujours réfractaire à toute réinsertion. Ce énième passage par la case prison sera-t-il celui qui le fera enfin changer de voie ? Seul l’avenir nous le dira.
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