Aliou Bah, a été condamné le 7 janvier à deux ans de prison pour offense et diffamation envers le Chef de l’État, Mamadi Doumbouya. Après un appel interjeté par la défense, le procès en appel n’a toujours pas commencé, bien que le dossier ait été transmis à la Cour d’appel de Conakry. Cette dernière dispose de trois mois pour planifier une audience.
Me Pépé Antoine Lama, avocat d’Aliou Bah, exprime son désir de voir l’audience se tenir rapidement, tout en restant disponible pour toute date fixée.Les militants du MoDel, quant à eux, ne relâchent pas la pression. Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme un procès politique et une justice manipulée.
Le leader politique, toujours incarcéré, reste un symbole de la lutte pour la liberté. Le MoDel multiplie les actions, comme le sit-in prévu le 25 janvier à Nongo sous le thème « Résistons pour la liberté », pour demander sa libération, ainsi que celle des autres figures de l’opposition.En conclusion, la situation d’Aliou Bah est emblématique de la lutte pour la justice et la liberté en Guinée.
Les actions du MoDel et le retard dans l’ouverture du procès en appel renforcent les tensions politiques et alimentent les revendications pour une justice indépendante et équitable.
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