Conakry, le 3 avril 2025 – Un drame aux allures d’invraisemblable s’est joué dans la soirée du mercredi 2 avril, bouleversant le quartier où il s’est produit. Aboubacar Bangoura, chauffeur de taxi connu dans la zone pour sa gentillesse et sa discrétion, a trouvé la mort à l’issue d’une violente dispute avec son ami de longue date. L’affaire, aussi tragique que déroutante, continue de faire couler beaucoup d’encre dans la haute banlieue de la capitale guinéenne.
Tout aurait commencé par une simple mésentente autour d’une somme de 5000 francs guinéens — une modique somme, équivalente à moins d’un repas en bordure de route. Mais ce malentendu, aussi anodin qu’il paraisse, a pris une tournure dramatique. Selon des témoignages recueillis sur place, les deux amis, réunis dans une ambiance apparemment détendue, ont vu leur échange dégénérer en une dispute virulente, avant que celle-ci ne vire à une altercation physique.
Il était aux environs de 23 heures lorsque le drame s’est produit. Dans le tumulte de la bagarre, Aboubacar Bangoura a violemment chuté, sa tête heurtant brutalement le sol. Pris de panique, son ami – devenu malgré lui agresseur – a tenté de sauver la situation en conduisant la victime dans une clinique de proximité. Mais les blessures à la tête se sont avérées fatales : malgré les efforts du corps médical, Aboubacar a rendu l’âme quelques heures plus tard.
Depuis, l’auteur présumé du coup mortel a disparu dans la nature. Les forces de l’ordre, alertées dans la nuit, ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur ce drame qui endeuille une famille entière. Le défunt laisse derrière lui une épouse inconsolable et deux enfants en bas âge, aujourd’hui orphelins d’un père tombé dans une querelle absurde.
Ce fait divers tragique rappelle à quel point certains conflits, aussi minimes soient-ils, peuvent avoir des conséquences irréversibles. En attendant l’issue de l’enquête, une certitude demeure : une famille est brisée, et un quartier tout entier pleure la perte d’un homme emporté trop tôt par la violence.
Par Barry 3, pour Miroir Guinée
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