Le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) poursuit ses efforts pour garantir la transparence et la crédibilité des examens nationaux en Guinée. Désormais, la gestion du personnel impliqué dans l’organisation — surveillants, correcteurs, délégués et secrétaires — est digitalisée.
Selon le directeur général des examens et contrôle scolaire (DGECS), Mamadi Keïta, cette innovation vise à éviter les doublons et les conflits d’affectation qui pouvaient fragiliser le processus.
« Nous avons décidé d’informatiser la gestion des différentes commissions des examens nationaux. Une fois que vous êtes correcteur au baccalauréat, vous ne pouvez plus être en même temps surveillant ou délégué. Le système informatisé empêche toute duplication sur les listes du personnel », a expliqué Mamadi Keïta.
La DGECS a également introduit l’uniformisation des attestations pour les élèves des classes intermédiaires, du collège au lycée. Cette mesure a pour objectif de mettre fin aux transferts frauduleux d’élèves entre établissements, souvent sources d’irrégularités dans le système.
Le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul Cedy, a salué cette initiative, qu’il considère comme une étape importante vers la modernisation du secteur :
« Aller vers la digitalisation aujourd’hui est une nécessité. Que notre département, notamment le service des examens, s’y engage pour normaliser son travail est une grande satisfaction », a-t-il déclaré.
Avec ces réformes, le MEPU-A entend renforcer la rigueur et la fiabilité du dispositif des examens nationaux, tout en s’inscrivant dans la dynamique de la digitalisation de l’administration publique guinéenne.
Barry 3, miroirguinee.com














