La candidature d’Anicet-Georges Dologuélé à la présidentielle centrafricaine du 28 décembre est au cœur d’une vive polémique. Le président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA) est accusé d’être apatride, en raison d’un différend juridique lié à sa double nationalité.
Selon le gouvernement, Dologuélé a perdu sa nationalité centrafricaine en devenant français en 1994, conformément au Code de la nationalité de 1961. Sa réintégration ne pourrait intervenir que par décret présidentiel, ce qui n’a pas été fait. Le tribunal de grande instance de Bangui a d’ailleurs déclaré « nul et de nul effet » le certificat de nationalité datant de 2012, qu’il avait utilisé lors des élections de 2015 et 2020.
Le candidat, qui affirme avoir abandonné sa nationalité française pour se conformer à la Constitution de 2023, dénonce un « acharnement politique ». Dans une lettre adressée au président Faustin-Archange Touadéra, il demande la révocation de tous les responsables publics également concernés par la même interprétation du code de 1961. Malgré la controverse, Dologuélé assure que son dossier de candidature est « complet » et « recevable ».
Miroirguinee.com














